Etude de marché Île-de-France 2ème trimestre 2021

Partager
Nos études de marché

 

Le marché de l’Investissement : un second trimestre attentiste.

Le 2ème trimestre 2021 marque le pas avec seulement 1,8 milliard d’euros investis en Île-de-France et en Immobilier d’Entreprise. Avec la crise sanitaire et les confinements, la prudence reste de mise pour les investisseurs. Au global sur le 1er semestre 2021, ce sont 5,5 milliards d’euros qui ont été investis, en baisse de 38 % par rapport à la même période de 2020.

L’attentisme des investisseurs est particulièrement marqué pour les actifs de commerces, passant de 17 % des montants investis au S1 2020 à seulement 3 % au S1 2021. Les acteurs ont privilégié Paris Hors QCA et les actifs de périphérie en seconde Couronne.

Les investisseurs se sont reportés sur deux classes d’actifs : les bureaux et la logistique. Pour cette dernière catégorie, c’est surtout le fait de portefeuilles France ou Internationaux (dont une partie en Île-de-France) qui ont animé le marché. La forte digitalisation du commerce et les besoins croissants en logistique urbaine expliquent cet engouement. Pour les bureaux, 5 milliards d’euros ont été acquis au 1er semestre 2021, en baisse de 25 % sur un an. Les grands deals de plus de 200 millions d’euros ont été moins nombreux tandis que les deals de taille inférieure ont été largement plébiscités. Géographiquement, Paris et le Croissant Ouest trustent la grande majorité des transactions.

 

Le marché des bureaux : la crise profite aux petites surfaces.

Au 1er semestre 2021, la demande placée atteint 750 000 m² en Île-de-France, en légère hausse par rapport à 2020. Il convient de rappeler la très grande transaction de Total à La Défense (126 000 m²) en mars 2020 : sans cette dernière, la croissance dépasserait les 25 %. Le dynamisme reste, cependant, bien inférieur à son niveau d’avant crise : en comparaison avec le 1er semestre 2019, la demande placée baisse d’un tiers.

Pendant cette 1ère partie de l’année, le marché des petites surfaces (moins de 1 000 m²) a été particulièrement dynamique : le nombre de signatures progresse d’un quart et le volume placé de plus de
15 % par rapport à 2020, il reste néanmoins en deçà de son niveau d’avant-crise (- 20 % par rapport à 2019).

Marquée par de nouvelles livraisons d’envergure, l’offre immédiate continue de croître et passe la barre symbolique des 4 000 000 m², en hausse de 37 % sur un an.

Sur un an, le loyer moyen facial est orienté à la baisse à Paris (- 8 %). Ailleurs en Île-de-France, les loyers sont également en baisse par rapport au 1er trimestre.

 

Le marché des locaux d’activités et les petits entrepôts : un marché qui profite à la crise.

La reprise pour le marché des locaux d’activités et des entrepôts est telle que la hausse atteint + 48 % par rapport au 1er semestre 2020. Avec 473 000 m² placés en 6 mois, les besoins des industriels en locaux de production ou en stockage se font grandissants. Les entrepôts de moins de 10 000 m² placés affichent une hausse de 56 % sur un an.

Face à cette vitalité, l’offre de locaux d’activités tend à se réduire (- 13 % en un an) et ne permet de répondre à la demande que difficilement. D’autant que les entreprises se tournent plus en plus vers l’acquisition et que l’offre à la vente est très rare. 

Les valeurs locatives sont stables sur les locaux de seconde main en l’état, mais suivent une tendance légèrement haussière sur les locaux neufs ou rénovés.

Sources : EVOLIS.

Téléchargez notre étude

INVESTISSEMENT IMMOBILIER | L’étude du marché au 1er trimestre 2024
INVESTISSEMENT IMMOBILIER | L’étude du marché au 1er trimestre 2024
Le 19/04/2024 à 11:04
Lire la suite
L’association ANIMAC s’installe à Pantin
L’association ANIMAC s’installe à Pantin
Le 19/04/2024 à 10:17
Lire la suite
EVOLIS installe PANAME BREWING COMPANY
EVOLIS installe PANAME BREWING COMPANY
Le 19/04/2024 à 10:07
Lire la suite